Lancé en novembre 2021, ce projet a eu pour ambition de renforcer les systèmes d’enseignement supérieur technique et professionnel dans six pays africains, dont la Côte d’Ivoire. Il a été déployé à l’Université Félix Houphouët-Boigny (Ufhb), à travers l’Unité de Formation (Ufr) Sciences des Structures de la Matière et Technologie (Ssmt), et à l’École Supérieure d’Industrie (ESI) de l’Inp-hb. A cette occasion le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara, a salué les résultats obtenus à travers ce partenariat tripartite. Selon lui, les réformes des maquettes apportées dans le cadre du projet s’inscrivent en « parfaite cohérence » avec la nouvelle vision de son ministère. Cette vision, a-t-il expliqué, vise à aligner les formations sur les besoins réels des entreprises afin de produire des ressources humaines de qualité, moteurs du développement socio-économique du pays. Il a également souligné l’importance de la commission interne d’assurance qualité, instaurée dans le cadre du projet, qui contribue à renforcer la pertinence des formations. Il a enfin mis en avant les progrès enregistrés en matière d’égalité des genres : « L’amélioration de la présence des filles dans les filières techniques grâce aux différentes initiatives est un indicateur fort de notre engagement pour une éducation inclusive et équitable », a déclaré Adama Diawara.
De son côté, le Représentant résident de l’Unesco en Côte d’Ivoire, Jean Bosco Ki, Chef adjoint du Bureau de l’Unesco à Abidjan, a indiqué que le projet Cfit-iii a ouvert « une nouvelle ère » pour l’enseignement supérieur ivoirien. Il a rappelé que plus de 2 000 étudiants ont pu renforcer leurs compétences grâce à des formations innovantes et que plusieurs partenariats universités–entreprises ont été consolidés. Il a notamment cité l’ouverture d’un Centre Carrière à l’Inp-hb, soutenu par l’Unesco, qui illustre la volonté d’assurer un meilleur accompagnement vers l’emploi.























